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Scoot toujours !

Qui a dit que la vie en ville n’était pas du sport ? Qui peut prétendre ne pratiquer absolument aucune activité physique ? Il suffit d’un peu de bon sens pour s’apercevoir que nous sommes tous des sportifs de haut niveau en puissance… A l’heure prochaine des bonnes résolutions (faites pour ne pas être tenues, on vous le rappelle), où l'on dit que l'on va être plus gentil, qu'on va mieux gérer sa vie, se remettre aus port..., nous allons vous prouver que nous sommes tous déjà des sportifs du bitume… et tout particulièrement depuis que nous nous déplaçons en deux roues…

Certes, que ce soit à pied, en vélo, en voiture et même avec les transports en commun, chaque déplacement est une épreuve physique. En effet, si l’on calcule le nombre de kilomètres que nous parcourons en arpentant les rues de la ville pour faire des choses essentielles telles que du shopping, les boutiques et du lèche-vitrine, mais aussi nos nombreux déplacements entre le bureau et la photocopieuse ou encore entre le bureau et la machine à café, on arrive au bout du compte à centaines de kilomètres, sur talons hauts de surcroît ! Les hommes ne peuvent pas se rendre compte de notre endurance et notre force physique. Mais en cette fin d’année, nous avons décidé de mettre en avant l’un des « sports urbains» (j’en vois qui rigolent…) les plus éprouvants : Le scooter (dit aussi mobylette, mais c’est moins glamour !). Entre recherche d'équilibre, slalom, accélération, mouvement de tête, freinage, tous les muscles du corps sont sollicités...

Si l’ont dit que la pratique du vélo ne se perd pas, qu’en est-il de la pratique du scooter ? Et bien ce n’est pas si simple… La preuve !

Faire l’acquisition d’un scooter (même un 50) ne doit pas être une décision prise à la légère. Il s’agit bel et bien d’un véhicule motorisé, mais beaucoup moins sécurisé qu’une voiture (ou qu’un Hummer). Pour ne pas être un danger pour les autres et ni pour soi-même, mieux vaut filer suivre des cours de conduite dans une auto/moto-école. Car même si on a le permis voiture, c’est toujours bien de discuter avec des spécialistes qui connaissent tout sur tout sur les deux-roues. Au programme : trois heures de conduite sur un scooter de pré-ado, avec un beau gilet jaune fluo (mais même Karl Lagerfeld en porte un !), une oreillette dans laquelle on entend la douce voix du moniteur (il a peu de vocabulaire finalement : « droite », « gauche », « plus vite », « attention au gros camion qui arrive comme un taré sur ta gauche »,…) et un énorme casque.



Au début, c’est étrange. L’impression d’être sur un vélo disparaît très vite quand on soupèse l’engin. Pas moins de 90 kg ! Mais on s’habitue. Sur le circuit, on alterne slaloms (je dessine des 8 qui ressemblent à des 4), lignes droites en accélération et freinage rapide, … Les sensations viennent assez vite. Après ce cours plutôt intense (pas de pause pipi/cigarette/café), on se sent prête à affronter la route. La plupart des auto-écoles proposent ce genre de service pour environ 60€. Ce ne sont pas de petites économies pour se sentir sûr(e)s sur son scooter.

Après, on s’imagine aisément sur notre petite vespa, les cheveux au vent, une robe légère virevoltant au gré de la brise, le soleil brûlant sur la peau… Bref, le cadre idyllique, la dolce vita italienne… Pour nous, c’était ça le scooter… Alors quand nous avons acheté le nôtre, en plein mois de décembre, la réalité nous a rattrapée. Nous avons dû enfiler un espèce de tue-brushing (un casque pour les experts) et des moufles qui nous permettent à peine de bouger le poignet… pour couronner le tout, l'investissement dans un anti-vol (qui pèse presque aussi lourd que le scooter) s'avère indispensable. Même sûre de moi après mes heures de conduite, je ne fais pas la fière quand je repars de la concession Peugeot où j’ai acheté mon new Vivacity perlé flambant neuf. Il fait froid, mais le scooter tient bien la route. Il fait froid, mais la circulation est fluide. Il fait froid, mais… Qu’est-ce qu’il fait froid !!



Après quelques jours d’utilisation, je me sens à l’aise. Le poids ne me fait plus peur, la maniabilité du scooter est appréciable. Et quel bonheur quand je dépasse les voitures bloquées dans les bouchons ! Cela fait parfois oublier la pluie, le vent et le froid… Alors, adieu bouchons, klaxons, cohue dans les transports en commun bondés comme par jour de grève... Vive le sport, vive le scooter ! Promis, on va se mettre à la moto... Mais un conseil tout de même : si vous craquez pour un scooter, attendez plutôt l’été !

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