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Le retour

Et si tout n’était finalement qu’un éternel recommencement ? Rassurez-vous, il ne s’agit ni de philosophie de bas étage, ni de la morale d’un film catastrophe, mais plutôt d’une réflexion que je me suis faite samedi soir… Pourquoi, me direz-vous ? Un petit retour sur ma soirée s’impose…

 

Tranquillement installée sur mon transat, je sirotais mon cocktail sans alcool (il paraît que la fête est plus folle) en faisant un point sur mes projets pour la soirée. Un cruel dilemme se présentait à moi : balade sur la plage, les cheveux doucement balayés par la brise et les pieds mouillés par l’écume des vagues ou soirée paillettes et cocktail (avec alcool (?) à consommer avec modération) pour étrenner ma nouvelle robe dégotée dans une petite boutique en ville. Face à ce choix loin d’être facile (oui, les vacances nous confrontent à des problèmes de premier ordre), j’hésitais. Après avoir pesé les pours et les contres pendant un bon moment, et surtout après avoir bu tout mon cocktail sans en laisser une goutte, je me décidais donc à… demander l’avis de mes compagnons de vacances ! Les choix et moi n’ont jamais fait bon ménage, alors pour ne pas avoir à en faire, je m’en réfère souvent aux autres. Et encore plus en vacances. Au bout d’une bonne demi-heure, j’étais enfin entourée de toute la petite tribu pour savoir quel serait le programme de la soirée. Et c’est exactement à ce moment-là que le drame est arrivé. Oui, en ce samedi 6 août, j’allais prendre conscience d’une chose : tout n’est que recommencement. Et le foot est (déjà) de retour ! Voilà donc comment, en à peine une seconde, tous mes plans (sur la comète) sont tombés à l’eau. Plouf ! Comme après un plongeon raté (pas comme nos nageurs français qui nous ont ramené 10 belles médailles des championnats du monde à Shangaï), ma soirée s’annonçait douloureuse. Pas de balade au grand air, pas de paillettes et encore moins de nouvelle robe… Ce serait donc pizza/bière et (gentil) lynchage d’arbitres (oui, les arbitres sont parfois des proies faciles) pour fêter la reprise de la Ligue 1. La déprime…

 

logo L1

 

J’aurais dû m’en douter quand les matches amicaux se sont accélérés et que, petit à petit, ma télé a été envahie de pelouse et cage de buts… Mais trop occupée à peaufiner mon bronzage (merci l’autobronzant car ce n’est pas entre les gouttes que ma peau aurait pu dorer), je ne me suis pas méfiée… Et voilà que ça recommence déjà ! Mais petite consolation tout de même. Cette année, le championnat s’annonce plutôt bien et promet d’être riche en rebondissements (les mauvaises langues diront que c’est ce qu’on nous promet chaque année…). Alors, même si les vacances de nos amis footballeurs sont passées très (trop) vite (la plupart des aoûtiens n’ont, en effet, pas encore mis le petit doigt de pieds à la plage), il va falloir vous y faire : la Ligue 1 est de retour et le programme sera chargé.

 

L’attraction de ce début de saison reste inévitablement le PSG nouvelle version. En effet, pendant l’été, le PSG est passé du statut de « club franchouillard » à celui de « club bling-bling ». D’où vient cette métamorphose ? De son nouveau (et très riche) propriétaire qatari qui a décidé de faire de la 2 CV parisienne une Ferrari au top de la compétition… A coup d’annonces et de recrutements hors de prix (près de 80 millions d’euros contre 7 millions pour l’OM par exemple), le PSG est attendu au tournant. Notamment par leurs « amis » marseillais. Sur la Canebière, on attend avec impatience d’en découdre sur le terrain avec cette équipe (trop) idéale. Leonardo (comme directeur sportif), Jérémy Ménez, Kevin Gameiro, Milan Bisevac, Blaise Matuidi, Javier Pastore (pour 42 millions d’euros…) ont notamment rejoint les rangs parisiens.

 

Leonardo PSG

Leonardo a rejoint le PSG en tant que directeur sportif

 

pastore

Javier Pastore, l'homme qui valait 42 millions d'euros

 

Si l’argent ne fait pas tout, il contribue quand même à faciliter les choses. Mais cela sera-t-il suffisant pour créer une réelle cohésion d’équipe, élément essentiel pour gagner ?

 

Quand certains se posent des problèmes de riches, d’autres essayent de sauver les meubles. A l’OL par exemple, pas question de dépenser des sous. L’heure est plutôt à l’économie et au retour à la simplicité. Pour remplacer Claude Puel, ils ont choisi Rémi Garde qui n’est autre que l’ancien responsable du centre de formation du club.

 

rémi garde OL

Rémi reste sur ses gardes... La saison sera longue pour l'OL

 

A Lyon, on mise donc sur le 100% maison. Cette stratégie sera-t-elle payante ?

 

Un peu plus au sud, le club d’Ajaccio, tout nouveau promu en Ligue 1, fait aussi parler de lui question recrutement. Le club corse se paye le luxe de s’offrir un grand nom du football, pour presque rien. En effet, c’est Guillermo Ochoa, le gardien de l’équipe du Mexique et archi-connu dans son pays, qui a rejoint les cages d’Ajaccio.

 

ochoa

Guillermo Ochoa rêvait d'Europe. Il jouera à Ajaccio.

 

Mais l’histoire n’est pas si rose qu’elle y paraît. Car si le jeune prodige du ballon rond a choisi Ajaccio, c’est tout simplement parce qu’il n’avait plus trop le choix. En effet, après avoir annoncé sa volonté de jouer en Europe, des clubs comme le PSG le courtisaient. L’affaire était proche d’être conclue mais patatra ! Cet été, il a été contrôlé positif au clenbutérol. Cette affaire de dopage a fait fuir les clubs prétendants. Sauf Ajaccio. A suivre donc…

 

Et puis il y aura aussi Bordeaux et son nouvel entraîneur, Lille et son envie de conserver son titre de champion, Evian-TG et sa volonté de bien faire pour sa montée en L1, Rennes et ses ambitions, et puis Montpellier, Toulouse, Saint-Etienne, Sochaux, Valenciennes, Nice, Nancy, Lorient, Dijon, Caen, Brest, Auxerre…

 

Bref, que de belles perspectives à venir. En espérant que cette saison tienne ses promesses…

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