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Le bac ? Chiche !

Les podiums, ils connaissent. Habitués aux récompenses, ils visent tous un but : être le meilleur dans leur discipline. Jeux olympiques, Coupe du monde, championnats,… autant d’occasions de se faire un nom dans le monde du sport. Mais une fois les baskets rangées dans le placard, les champions des terrains sont-ils aussi performants quand il s’agit de faire travailler leurs méninges ?

 

Diplome

 

Alors que la cuvée 2013 du baccalauréat bat tous les records avec un taux de réussite de 86,8%, la France peut se vanter d’avoir un système d’enseignement performant (Scepticisme)… Même si le bac n’a plus sa valeur d’antan, il reste le passage obligé pour accéder aux études supérieures, mais aussi le moyen de faire travailler (un peu) les neurones des jeunes français. Même les sportifs ! En effet, loin des clichés et autres a priori, être sportif ne signifie pas (forcément) être inculte. Certains sportifs ont même réussi à faire des merveilles au baccalauréat. A titre d’exemple, saviez-vous que le skieur Vincent Jay est titulaire d’un bac ES avec mention assez bien ? Yannick Agnel, nageur à la tête bien faite (physiquement, il n’est pas mal non plus…), peut être fier de ses nombreux titres et médailles, mais aussi de son bac S avec mention bien. Le champion des champions, habitué aux premières marches des podiums, n’est autre que Nikola Karabatic. Le handballeur n’est pas seulement habile avec le ballon, il dribble très facilement avec les chiffres (et pas seulement dans des affaires de paris truqués). En effet, il est diplômé d’un bac S avec mention très bien. Moyenne : 19/20. Respect…  

 

Du côté des joueurs de football, les clichés ont la vie dure. 15 ans après leur victoire en Coupe du monde, les Bleus de l’équipe de France de football et leurs collègues en short souffrent encore d’un déficit d’image.

 

Grand moment de football… Stade de France, Zizou, Chirac, Thierry Roland… et 1, et 2 et 3-0 !

 

Depuis 1998, de l’eau a coulé sous les ponts. Les Bleus ont fait des vagues en Afrique du Sud lors du Mondial 2010. Une histoire de bus… Depuis, les résultats sont en dents de scie. Raymond Domenech, Laurent Blanc… et maintenant Didier Deschamps ont la lourde responsabilité de redorer ce blason. Oublions les frasques de certains, les coups de gueule d’autres… Comme il est facile de tirer sur l’ambulance, positivons ! Car dans le monde du ballon rond, il y a aussi des têtes bien faites. Le Parisien, Christophe Jallet et son ancien coéquipier, Guillaume Hoarau, sont tous les deux titulaires d’un bac S. Quant au Gunner d’Arsenal, Olivier Giroud, il a un bac ES en poche. Même Bafetimbi Gomis a décidé, sur le tard, de décrocher son bac. Vacances studieuses au programme. « Le plus important n'est pas le diplôme mais la progression. J'ai en effet débuté en octobre à raison de deux à trois cours de deux heures par semaine. Je vois déjà l'évolution. Mon prof particulier me donne des leçons en français, en mathématiques, en culture générale, en histoire et en anglais. Apprendre ainsi n'est plus une contrainte. Je m'instruis et je prends du plaisir. » (Interview intégrale à lire sur le site du Monde). De quoi montrer l’exemple à la jeune génération ?

 

Comme leurs aînés, les futurs champions du football français sont passés par la case « bac ». Tout comme la moyenne nationale, il semblerait que l’édition 2013 soit plutôt bonne pour les footballeurs. Les clubs concernés ne manquent pas de communiquer sur les bons résultats de leurs jeunes pousses fraîchement diplômées. Sur la Canebière, huit Marseillais ont décroché leur bac. Le site officiel du club leur consacre plusieurs articles. Du côté du Stade Chaban Delmas, à Bordeaux, c’est l’euphorie puisque tous les jeunes Bordelais ont réussi l’épreuve du bac. Après la Coupe Gambardella, c’est une autre jolie récompense. A Saint-Etienne et à Rennes aussi, le bac fait les gros titres 

Le baccalauréat, source de grande satisfaction pour les clubs et les jeunes joueurs. Si les résultats sont au rendez-vous, ils sont encore loin de l’exploit réalisé par une jeune bachelière de Calais. Avec 21,18 de moyenne, elle n’a pas calé sur les épreuves. 20 partout sauf en histoire (19) et… en sport (14) ! Ouf, elle ne rêve pas de devenir footballeuse professionnelle, mais plutôt de travailler dans les nanotechnologies. L’histoire ne dit pas si elle est tombée sur cette drôle d’épreuve d’italien où un certain Zlatan Ibrahimovic était à l’honneur…   

 

MariKo

 

Source : www.lemag.eurosport.fr

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