Le blog
15 Avril 2012
Olalala ! Que d'émotions...
Pour tout savoir, c'est dans le billet diffusé sur Gold FM Bordeaux le samedi 14 avril. Et c'est aussi sur le blog.
Bonne écoute et bonne lecture.
Bonjour Julien, bonjour à tous,
Cette semaine, après un week-end chargé en calories, je me suis mise au régime sec pour me délester (un peu) de mes nouveaux kilos. Mais entre deux séances d’abdos-fessiers, j’ai néanmoins versé ma larmichette. Pas par désespoir de voir fondre ces nouvelles poignées d’amour. Non, la faute à deux monstres sacrés.
Le premier à m’avoir fait dégainer le paquet de kleenex n’est autre que le monstre des mers : le Titanic. Réputé insubmersible, c’était une véritable petite révolution pour l’époque. Sauf que... On connaît la suite. Cela fait bientôt 100 ans qu’il repose au fond de l’océan. Et pour l’occasion, les commémorations fleurissent. Des expos, des hommages… et James Cameron qui retrouve son rythme de croisière en ressortant « son » Titanic en 3D (moi qui avais déjà le mal de mer… en 3D, je ne vous dis même pas l’angoisse)...
Mais, par esprit de contradiction, j’ai décidé de bouder tout ça et de fêter ce centenaire à ma façon… en célébrant le milieu marin, ces hommes qui essuient des tempêtes et bravent tous les dangers. Ces hommes réalisent des exploits, défiant la mer, qui peut se révéler être la plus combattante des adversaires. La preuve en est sur la Volvo Ocean Race qui donne du fil à retordre aux équipes engagées. Depuis leur départ d’Alicante, en novembre dernier, six équipages sillonnent les mers pour une arrivée prévue en juillet prochain à Galway. D’ici là, ils passeront par Miami, Lisbon et Lorient. Et surtout ils essaieront de conjurer le sort. Un sort qui s’acharne un peu sur eux. Entre avaries, démâtages et autres soucis techniques, cette année, les marins n’ont pas été épargnés. Mais la morale de l’histoire est sauve puisque, malgré un mât trop court et un gréement de fortune, l’équipage Groupama mené par Franck Cammas, a réussi à rejoindre le Brésil et termine donc 3ème de l’étape. Une belle leçon de courage.
Le bateau sans mât. Un comble pour l'équipe Group... à mât ?
Mais pourtant, les médias ne s’en préoccupent que trop peu. A peine quelques images à la télé. Quelques lignes dans la presse… Pas vraiment à la hauteur de la performance. Pour faire parler d’eux, peut-être faudrait-il embarquer Céline Dion à bord et qu’elle leur chantonne un bon tube. Ça a marché pour le Titanic. Pourquoi pas pour eux.
Sans transition. Retour sur terre. Peut-être trop rapidement d’ailleurs… avec ma deuxième claque de la semaine, qui a eu un effet immédiat : faire couler mes larmes … à flots (pour rester dans le thème maritime). Je n’aurais jamais pensé que Guy Forget réussirait un jour à me faire pleurer. Je le connaissais fin technicien. Plutôt habile en double et meneur d’hommes avec l’équipe de France pour la Coupe Davis. Mais je n’avais pas décelé son potentiel émouvant et tellement touchant. Remarquez, j’aurais dû m’en douter. Pour plusieurs raisons. D’abord, j’adore le tennis et j’ai toujours suivi les aventures de Noah et ses confrères, ainsi que la nouvelle génération. Alors, quand je vois l’équipe de France se faire sortir de la Coupe Davis par les Etats-Unis, ça me fait mal au cœur. Mais en plus, quand Guy Forget rend son tablier de capitaine, j’ai les yeux rouges. Tout comme Tsonga, Benneteau, Llodra et les autres.
Maintenant, les nouveaux mousquetaires vont devoir se sécher les yeux et reprendre du service avec un nouveau capitaine. Mais M. Forget ne sera pas loin. Il gardera un œil sur cette belle équipe tout en s’occupant du tournoi de Bercy, un peu de Roland Garros et en jouant au consultant sur Canal pour le tournoi de Winbledon. Du tennis encore et toujours.
Après tout ça, j’ai terminé la semaine à fleur de peau… et pour me calmer, je n’ai rien trouvé de mieux que de craquer, à nouveau, pour… du chocolat ! Bonne semaine à tous et à samedi prochain.