Le blog
13 Mars 2013
Dans l’astrologie chinoise, ce n’était pourtant pas son année. Et pourtant, le cheval s’illustre en 2013. Exit les éternelles vaches, ce sont désormais les écuries qui sont sous les feux des projecteurs. Dans les allées du dernier salon de l’agriculture, on ne parlait que de chevaux… La faute à qui ? A Findus, à Spanghero, aux acteurs de l’industrie alimentaire... mais pas seulement !
Côté cinéma, le cheval est aussi sur le devant de la scène. Pas de scandale (sanitaire) cette fois, mais hasard ou coïncidence, deux films mettant à l’honneur le cheval sont sortis en salles : « Turf » et « Jappeloup ». Deux films, deux styles et surtout deux disciplines sportives bien distinctes. Parce qu’il ne faut pas tout confondre.
Dans « Turf », Fabien Onteniente se sert des paris hippiques comme toile de fond. Les amateurs de comédie et d’humour un brin « bof » (et pas « bœuf » puisqu’il s’agit de cheval) seront ravis. Alain Chabat, Edouard Baer, Philippe Duquesne, Lucien Jean-Baptiste et Vahina Giocante nous feraient presque aimer les courses hippiques. Mais les puristes, les vrais turfistes qui n’ont qu’une devise « Jour de perte, veille de gain » n’en auront pas pour leur argent… Rien ne vaut l’adrénaline de l’hippodrome.
Sorti en salles ce mercredi, « Jappeloup » nous plonge dans un milieu bien différent de celui des turfistes puisqu’il s’agit de suivre les aventures de Guillaume Canet, champion de saut d’obstacles, et son étalon nommé Jappeloup. Ce film de Christian Duguay n’est autre que l’adaptation du roman « Crin noir » de Karine Devilder, lui-même inspiré de la vraie vie de Pierre Durand. Et l’histoire de cet ancien avocat qui a tout plaqué pour vivre sa passion du cheval est plutôt… épique ! Donnés perdants, Jappelou et son cavalier ont pourtant connu une ascension formidable jusqu’aux Jeux olympiques de Séoul en 1988. A découvrir si vous aimez les chevaux et Guillaume Canet.
Sans être à cheval sur les principes, il faut bien dire que ces deux films ne sont pas les premiers à starifier les chevaux. En 1950, Franck Capra réalisait « La course de Broadway Bill ». Le « Crin blanc » d’Albert Lamorisse sortait en 1953. Tandis que deux grands noms du septième art proposaient également leur version : « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » de Robert Redford (1998) et « Cheval de guerre » de Steven Spielberg (2011).
Parions donc que le cheval aura la cote encore pour longtemps…
MariKo
Sources (affiches et bande-annonces) : Allociné