Le blog
23 Avril 2010
Qui d’entre vous n’a jamais subi les blagues un peu (juste un peu ?) misogynes de (soi-disant) copains concernant les femmes au volant ? Pour celles qui n’ont jamais été confrontées à ce genre d’individus (que, par ailleurs, nous aimons très fort quand même !!), nous vous invitons à en discuter avec des amies… Vous verrez que ces messieurs sont très doués pour nous taquiner et remettre en cause nos talents de pilotes automobiles.
Imaginez-vous la tête de Monsieur Femme2sport quand je lui ai annoncé que j’étais invitée à tester le kart sur glace ! D’abord étonné, Monsieur s’est vite repris pour partir dans un fou rire (pas communicatif du tout, croyez moi !!). Les seuls mots sortant de sa bouche étant : « déjà que sur la route, t’as du mal… ».
C’est donc tout à fait confiante (euh…) que j’ai rejoint les autres invité(e)s à la patinoire. Même si je n’ai pas spécialement l’habitude de fréquenter les patinoires pour leur activité principale qu’est le patinage artistique (dans mon cas, cela ressemble plutôt à une série de gags et chutes en série), il faut bien avouer que voir des karts sur la glace, c’est assez déroutant. Ce qui est aussi très déroutant, c’est la tenue que nous devons porter : charlotte sur la tête sous le casque (top classe) et sur-pantalons en k-way ravissants (mais très efficaces pour ne pas ressortir trempés)… Les bolides sont des karts classiques (les mêmes utilisés sur le bitume) bridés qui arborent de magnifiques pneus cloutés (et oui, la mode des clous est arrivée jusque-là). Alignés les uns derrière les autres sur la piste (un circuit a été dessiné sur la glace), il ne nous reste plus qu’à prendre place à bord des karts… Programme de cette initiation : quelques tours de rodage et de prise en main de la bête et de la piste, puis c’est parti pour un petit quart d’heure de course sur la glace.
Vroum…. Je m’apprête à vivre des instants rares à proximité des barrières de sécurité. Mais étonnamment, il est assez facile de piloter ces engins. Et l’effet « glace » nous donne des ailes. On ose plus de choses que sur le bitume, l’expérience est plus ludique. On double, on négocie les virages (sans se prendre les barrières, hourra !) et on s’éclate tous comme des petits fous. Quand le dernier tour arrive, on a presque envie de laisser couler une petite larmichette (mais après, on réfléchit et avec le froid, elle risque de se transformer en stalactite, ce qui serait fort gênant). Après la course, on débriefe et échange sur nos sensations. « Quel pieds », « on va vite »… enfin, notre hôte nous calme de suite : « les karts sont bridés et ne vont qu’à 25 km/h » (légère déception car on a vraiment l’impression d’aller plus vite).
Un grand merci à la Patinoire de Bordeaux pour cette invitation ! Au volant de notre petite voiture, la route nous a semblé bien triste sur le chemin du retour…